Barbecue kamado : le guide complet

Un homme dont on ne voit pas le visage retourne ses steacks en train de cuire avec son barbecue Kamado orange
Table des matières
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Le barbecue Kamado, hérité des fours japonais, arbore une céramique ultra-isolante assurant rétention de chaleur et stabilité thermique exceptionnelles. Sa forme ovoïde et ses évents permettent une cuisson uniforme et un contrôle précis, adaptés aux cuissons lentes comme aux saisies intenses. Polyvalent, il permet grillades, fumage, rôtissage, ou cuisson de pizzas et pains grâce à des accessoires. Robuste et économique en charbon, il nécessite un investissement initial, mais offre une durabilité exceptionnelle. Un usage exigeant avec une prise en main pour l’allumage, la régulation des évents et un entretien spécifique (pyrolyse sans produits agressifs). Un outil précieux pour les amateurs exigeants.

Vous rêvez d’un barbecue kamado qui combine performance et polyvalence, mais son choix vous freine ? Notre guide complet vous dévoile les secrets de ce barbecue japonais, de son cœur en céramique qui retient la chaleur à la perfection jusqu’à ses cuissons uniques, qu’il s’agisse de saisir un steak ou de fumer un brisket. Découvrez comment choisir le modèle idéal selon vos besoins, optimiser ses réglages d’évents pour une température maîtrisée, ou encore profiter de sa durabilité légendaire. Plongez dans une analyse factuelle pour transformer chaque repas en une expérience gastronomique réussie.

  1. Qu’est-ce qu’un barbecue kamado ? L’essentiel à savoir
  2. Les avantages incontournables du kamado qui font la différence
  3. Une polyvalence sans égale : bien plus qu’un simple grill
  4. Maîtriser son kamado : le guide pratique de l’allumage au combustible
  5. Comment bien choisir son barbecue kamado ? les critères décisifs
  6. Les points de vigilance et l’entretien : ce qu’il faut savoir avant l’achat

 

Barbecue Kamado : l'essentiel à savoir

Qu’est-ce qu’un barbecue Kamado ? L’essentiel à savoir

Le barbecue Kamado incarne l’union entre tradition ancestrale et technologie moderne. Ce dispositif en céramique, de forme ovoïde, permet une cuisson précise via son système d’aération. Polyvalent, il remplace four, grill et fumoir en un seul appareil.

Une histoire ancestrale : des origines japonaises à la popularité mondiale

Le Kamado moderne descend du « mushikamado », un four à riz en argile utilisé au Japon il y a plus de 3000 ans. Découvert par les Américains après 1945, ce système évolue en 1974 avec Ed Fisher. En 2001, le Big Green Egg lance sa diffusion en Europe, marquant sa popularisation mondiale. Cette évolution transforme un outil domestique en référence culinaire, apprécié des amateurs de viandes fumées comme des pizzas croustillantes.

Le secret de sa performance : la céramique et sa forme ovoïde

La céramique moderne en cordiérite agit comme un super isolant thermique, emmagasinant et restituant la chaleur de manière homogène pour des températures stables. La forme ovoïde optimise la convection naturelle, assurant une cuisson uniforme. Permet d’atteindre 350°C pour saisir du poisson, tout en maintenant une surface extérieure tiède, un avantage de sécurité pour les espaces extérieurs.

Le principe de fonctionnement : un flux d’air maîtrisé pour une cuisson précise

Le contrôle de température s’effectue via deux évents : inférieur pour l’apport d’air et supérieur pour la sortie des fumées. Une ouverture partielle de l’évent inférieur (environ 1 pouce) suffit pour un fumage lent, tandis que l’ouverture complète des deux évents permet d’atteindre 350°C pour une pizza parfaite.

Cette maîtrise du feu transforme le Kamado en outil polyvalent. Il excelle dans la cuisson directe (grillades à 180°C), le fumage lent (120°C) et la cuisson au four (jusqu’à 200°C). Économique en charbon et précis, il séduit les amateurs de gastronomie en plein air. Malgré un prix d’achat plus élevé, son rendement énergétique et sa durabilité en font un investissement justifié.

Les caractéristiques du Kamado.

Les avantages incontournables du kamado qui font la différence

Vous vous demandez pourquoi tant d’amateurs de grillades optent pour un barbecue Kamado malgré son prix élevé ? Ce four en céramique, descendant direct du Mushikamado japonais datant du VIIIe siècle, combine performance technique et polyvalence exceptionnelle. Son secret réside dans une ingénierie millénaire revisitée pour les standards modernes, offrant des résultats inégalés pour les passionnés de cuisson maîtrisée.

Une rétention de chaleur et une stabilité de température exceptionnelles

La céramique épaisse du Kamado agit comme un super isolant thermique. Une charge de charbon suffit à maintenir une température constante pendant plus de 10 heures, même par temps froid ou venteux. Contrairement aux modèles métalliques, il réduit les ajustements fréquents grâce à sa stabilité. Cette qualité en fait un allié idéal pour les cuissons longues, car la céramique absorbe puis restitue la chaleur de manière homogène.

Les cuissons « low and slow » profitent pleinement de cette constance. Un réglage précis des évents permet d’atteindre 100°C pour le fumage ou 350°C pour les pizzas. Vous préparez ainsi des viandes effilochées en 12 heures ou des pizzas croustillantes en quelques minutes, avec la même précision. La céramique résiste aux chocs thermiques grâce à sa composition spécifique, assurant une stabilité sans faille.

Des aliments juteux et savoureux grâce à une humidité préservée

« Le secret du Kamado réside dans sa capacité à cuire les aliments dans leur propre humidité, concentrant les saveurs pour un résultat d’une tendreté incomparable. »

Grâce à son système d’aération minimal, l’appareil retient l’humidité naturellement libérée par les aliments. Viandes et poissons gardent leur moiteur sans bac à eau, transformant chaque cuisson en expérience réussie. Cette caractéristique sublime les viandes tendres et les légumes savoureux. Les fumaisons délicates ou les rôtis bien dorés n’ont jamais été aussi simples à réussir, grâce à un contrôle optimal de l’évaporation.

Une robustesse à toute épreuve et une consommation de charbon optimisée

Conçu pour durer des décennies, le Kamado résiste aux agressions extérieures grâce à sa céramique vitrifiée. De nombreuses marques offrent des garanties à vie sur leur cuve, témoignant de sa solidité. Même si fragile aux chocs brutaux, cette céramique supporte des années de cuissons intenses. Son entretien est simplifié par un autonettoyage à haute température : la graisse brûle naturellement à 400°C, évitant les nettoyages pénibles.

Sa conception économique en fait un champion de l’efficacité. Une charge de charbon de bois dur FSC certifié suffit pour des cuissons nocturnes, avec possibilité de réutiliser le charbon non consumé. Ce système réduit considérablement la consommation de combustible par rapport aux modèles traditionnels. La céramique agit comme un régulateur naturel, évitant les pics de température inutiles.

  • Contrôle précis de la température pour une cuisson maîtrisée
  • Conservation de l’humidité pour des aliments juteux
  • Économie de combustible significative
  • Polyvalence (grill, four, fumoir)
  • Durabilité de la céramique

Une polyvalence sans égale : bien plus qu’un simple grill

La cuisson directe : pour griller et saisir à la perfection

Le barbecue Kamado excelle dans la cuisson directe, héritée de sa conception japonaise ancienne inspirée des récipients de cuisson en argile Mushikamado. En plaçant les aliments directement au-dessus des braises, vous atteignez des températures supérieures à 300°C, idéales pour saisir des steaks ou des saucisses tout en conservant leur moelleux intérieur. La céramique, isolant thermique exceptionnel, retient la chaleur uniformément, éliminant les points chauds. En ajustant les évents supérieur et inférieur, vous contrôlez précisément la température en modulant l’apport d’air. La cuisson directe convient parfaitement aux grillades rapides (160-180°C) ou aux saisies intenses (jusqu’à 350°C), où la céramique agit comme un véritable four miniature.

Les accessoires comme la plancha en fonte ou le wok concentrent la chaleur pour des préparations variées. Pour les puristes, des copeaux de bois (chêne, hickory) ajoutés au charbon naturel dévoilent des arômes fumés subtils. Cette méthode révèle sa puissance lors de la cuisson des légumes ou des fruits de mer sur la plancha, où la céramique prévient les brûlures tout en conservant l’humidité naturelle des aliments.

La cuisson indirecte : le royaume du fumage et du rôtissage

Pour des cuissons longues et douces, le déflecteur de chaleur transforme le Kamado en four à convection. En plaçant cette pierre céramique entre le charbon et la grille, la chaleur circule autour des aliments sans les exposer aux flammes. Cette méthode permet le fameux « low and slow » (110-125°C) pour des viandes fondantes comme le porc effiloché ou la poitrine de bœuf (brisket). La céramique, sans bac à eau, retient naturellement l’humidité grâce à un flux d’air réduit, évitant la dessiccation des viandes.

Le rôtissage de volaille entière ou de rôtis profite de la montée en chaleur progressive (180-220°C). La structure en céramique agit comme un four à convection, avec une répartition uniforme de la chaleur. Pour les amateurs de saveurs complexes, des copeaux de mesquite ou de fruitiers secs ajoutés au charbon dévoilent des arômes inimitables. La précision du contrôle entre les évents supérieurs et inférieurs permet d’obtenir des résultats dignes des meilleurs fumoirs traditionnels, tout en simplifiant la gestion de la fumée.

Le kamado comme un four : pizzas, pains et pâtisseries

La puissance du Kamado rivalise avec les fours professionnels. En ajoutant une pierre à pizza et en utilisant le déflecteur, il atteint 350°C en quelques minutes. Une pizza cuit en 8 à 10 minutes avec une croûte croustillante et une pâte aérienne, sans altérer l’humidité naturelle grâce à la céramique. La pierre emmagasine la chaleur, reproduisant l’effet d’un four à bois traditionnel.

Les possibilités s’étendent au « baking » : pains artisanaux croustillants, gratins dorés ou même gâteaux profitent de la chaleur uniforme. La cuisson indirecte (140-200°C) convient aux pâtisseries tandis que les hautes températures (325-350°C) sont réservées aux pizzas et pains plats. Pour les amateurs de pain maison, un couvercle en fonte ou une cloche de cuisson améliore la rétention de vapeur, essentielle pour une croûte parfaite. Les adeptes de sucré tenteront même des tartes aux pommes ou des crèmes brûlées, grâce à la stabilité thermique du Kamado.

Type de cuisson Température indicative Configuration requise (accessoires) Exemples de plats
Grillade/Saisie 180-350°C Cuisson directe Steaks, saucisses, brochettes
Fumage (Low & Slow) 110-125°C Cuisson indirecte avec déflecteur Porc effiloché, brisket
Rôtissage 180-220°C Cuisson indirecte avec déflecteur Poulet entier, rôtis
Cuisson au four (Pizza) 325-350°C Déflecteur + pierre à pizza Pizzas, pains plats
Cuisson au four (Baking) 140-200°C Cuisson indirecte avec déflecteur Pains, gratins, gâteaux

Les différents types de cuisson que propose un Kamado.

Maîtriser son kamado : le guide pratique de l’allumage au combustible

Le choix du combustible : le secret d’une cuisson réussie

Le charbon de bois est l’âme du Kamado. Contrairement aux barbecues classiques, privilégiez le charbon de bois dur en morceaux (lump charcoal) issu de sources durables. Ce type de combustible brûle plus longtemps, produit moins de cendres et libère des saveurs naturelles.

« La qualité de votre feu définit la qualité de votre plat. Dans un Kamado, le combustible n’est pas juste une source de chaleur, c’est le premier ingrédient. »

Évitez les briquettes classiques contenant des liants qui peuvent s’incruster dans la céramique. Le bois tendre génère trop de fumée. La taille des morceaux compte : des fragments de 5 à 10 cm assurent un flux d’air optimal. Pour les fumages longs, utilisez des chunks ; pour des touches aromatiques rapides, préférez les copeaux.

Voici quelques essences recommandées : le pommier (saveur fruitée, idéal pour le porc), le cèdre (subtil, pour le poisson), le chêne (puissant, pour la viande) ou le bois de vigne (légèrement sucré, polyvalent). Le foin non traité peut aussi être utilisé pour un fumage à froid, offrant des saveurs légères, idéal pour le saumon fumé sur 12 à 24 heures. Trempez les copeaux 30 minutes pour un fumage contrôlé, mais évitez cette étape pour les gros morceaux.

Allumage et montée en température : les étapes clés

L’allumage détermine le succès de votre session. Commencez par remplir le panier à charbon à 75-80%, en laissant des espaces pour l’oxygène. Insérez 1 à 2 allume-feux naturels en laine de bois imprégnée de cire végétale ou des cubes de paraffine alimentaire. Un allume-feu électrique comme le Looftlighter garantit une montée en température homogène. Cette méthode permet d’atteindre les 325-350°C nécessaires pour des pizzas cuites en 2 à 3 minutes, grâce à la montée rapide en chaleur.

Après l’allumage, laissez le couvercle ouvert 10 minutes pour une bonne prise du feu. Fermez-le ensuite et ouvrez totalement les évents supérieur et inférieur. Attendez 15 minutes pour que le charbon devienne incandescent. Pour des températures élevées, maintenez l’ouverture maximale. Pour un fumage lent, réduisez progressivement l’évent inférieur à l’épaisseur d’un doigt, puis ajustez le supérieur pour stabiliser la cible.

Évitez les liquides à base d’essence : ces produits imprègnent la céramique. Un allumage réussi ne prend que 25-30 minutes, avec une montée à 110°C en 15 minutes pour les cuissons basses et 300°C en 25 minutes pour les saisies.

L’art de réguler la température avec les évents

La céramique du Kamado retient la chaleur avec une efficacité inégalée, mais maîtriser les évents est essentiel. L’évent inférieur agit comme levier majeur : ouvrez-le complètement pour monter rapidement en température, puis réduisez l’apport à environ 1/2 pouce (1-2 cm) pour stabiliser. L’évent supérieur sert aux ajustements fins, permettant des variations de ±25°C.

Cette approche évite les pics thermiques brutaux, car la céramique retient la chaleur et réagit plus lentement aux ajustements. Voici la méthode : ouvrez les deux évents au maximum pendant la chauffe, puis refermez progressivement le bas une fois la cible approchée (à 20°C près). Affinez avec le haut pour atteindre la température précise. Attendez 5-10 minutes entre chaque ajustement pour laisser le système s’équilibrer. Un thermomètre intégré facilite ces réglages.

Si la température s’emballe, fermez presque complètement les évents pendant 10-15 minutes. Pour une baisse rapide, placez une casserole d’eau froide à l’intérieur avec la grille. Ce stratagème capte la chaleur et abaisse la température de 30 à 50°C en 5 minutes. En extérieur, un vent fort peut créer des variations, mais l’isolation en céramique atténue ces effets, stabilisant la cuisson.

Comment bien choisir son barbecue kamado ? les critères décisifs

Le barbecue Kamado, descendant des anciens récipients de cuisson en argile japonais (Mushikamado), se distingue par sa polyvalence et son efficacité. Cependant, son prix d’achat généralement plus élevé que les barbecues traditionnels nécessite une réflexion avant l’achat. Focus sur les éléments clés pour faire le meilleur choix.

La taille et la surface de cuisson : à chaque besoin son kamado

La taille est le premier critère à évaluer. Pour 2 à 4 personnes, un diamètre de 25 à 35 cm suffit. Les modèles de 35 à 39 cm conviennent à 5-6 convives, tandis que les diamètres supérieurs à 40 cm sont adaptés aux grandes tablées. Un kamado plus grand permet de créer facilement des zones de cuisson multiples, idéal pour alterner grillades et fumage. Cependant, plus il est grand, plus il consomme de charbon et met de temps à chauffer. À vous de juger si vos usages sont occasionnels ou réguliers !

Les matériaux et la qualité de fabrication à inspecter

La céramique épaisse est essentielle pour une isolation thermique optimale. Privilégiez les modèles avec une boîte à feu segmentée, qui limite les risques de fissures. Les joints d’étanchéité en fibre de verre ou en maille métallique sont plus durables que le feutre classique. Enfin, vérifiez la qualité des charnières et évents : l’acier inoxydable ou la fonte émaillée résistent mieux à la rouille. Un modèle bien construit peut durer des années, justifiant son investissement initial.

Les accessoires inclus et le système de cuisson évolutif

Un bon pack de départ comprend un déflecteur de chaleur, essentiel pour la cuisson indirecte. Certains systèmes modulables, comme les systèmes bi-niveaux, permettent de combiner grillades et cuissons lentes en même temps. Voici les accessoires à prévoir :

  • Déflecteur de chaleur : Indispensable pour le fumage et les cuissons lentes.
  • Housse de protection : Protège le kamado des intempéries et prolonge sa durée de vie.
  • Lève-grille et tisonnier : Facilitent la manipulation des grilles et du charbon.
  • Pierre à pizza : Idéale pour des pizzas croustillantes à haute température.
  • Panier à charbon : Améliore la circulation de l’air et simplifie le nettoyage.

Les systèmes évolués, comme les grilles ajustables, augmentent la surface utile et la flexibilité, surtout pour les passionnés de cuisson variée.

Les points de vigilance et d'entretien d'un Kamado.

Les points de vigilance et l’entretien : ce qu’il faut savoir avant l’achat

Un investissement initial important

Le barbecue Kamado coûte généralement plus cher qu’un modèle traditionnel, mais cette dépense se justifie par sa construction en céramique épaisse. En date de 2024, un modèle moyen oscille entre 1 000 et 2 500 euros, contre 200 à 500 euros pour un barbecue classique. Ce coût s’explique par la résistance extrême de la céramique cuite à haute température et par des finitions anti-écaillage.

Derrière ce prix se cache un investissement à long terme. La céramique résiste aux intempéries, tandis que la polyvalence de l’appareil remplace un four, un fumoir et un grill. Selon les tests, un Kamado peut durer plus de dix ans avec un usage quotidien. Sa consommation de charbon, moitié moindre qu’un modèle classique, réduit les coûts à l’usage.

Les contraintes à ne pas négliger : poids, fragilité et sécurité

Pesant entre 90 et 120 kg, le Kamado exige un emplacement définitif sur une surface solide. Déplacer seul ce barbecue est difficile, même avec des roues verrouillables. Ce détail force à planifier son installation en amont.

La céramique craint les chocs thermiques. Ouvrir brusquement le couvercle à haute température peut provoquer un « flash-back » de flammes. Une solution simple existe : entrouvrir le couvercle quelques secondes avant de l’ouvrir complètement, une pratique adoptée par les passionnés. Enfin, un Kamado ne doit jamais être éteint avec de l’eau pour éviter de fissurer la céramique.

Nettoyage et stockage : les bonnes pratiques pour une longue durée de vie

Le nettoyage intérieur repose sur la pyrolyse. Portez le Kamado à 300-350°C pendant 15-20 minutes : graisses et résidus se volatilisent, laissant un intérieur propre après un passage au balai à cendres. Ce processus, à réaliser tous les 2 à 3 mois, préserve l’efficacité thermique.

Pour l’extérieur, un chiffon humide suffit. Évitez les produits chimiques qui détériorent l’émail. Après utilisation, videz les cendres et stockez sous une housse en laissant les évents entrouverts. Cette astuce empêche la condensation et la moisissure, une pratique adoptée par 90 % des utilisateurs réguliers.

Le barbecue kamado, alliant tradition et technologie, offre polyvalence et performance. Malgré son prix élevé, sa capacité à préserver l’humidité des aliments, sa faible consommation de combustible et sa durabilité en font un investissement idéal pour les passionnés exigeants. Facile à entretenir, il s’impose comme une référence haut de gamme.

FAQ

Qu’est-ce qu’un barbecue Kamado et quelles sont ses particularités ?

Le barbecue Kamado est un appareil de cuisson en forme d’œuf, fabriqué en céramique épaisse, descendant des anciens fours à riz japonais appelés « mushikamado ». Cette origine ancestrale, remontant à plus de 3000 ans, a été redécouverte par les soldats américains après la Seconde Guerre mondiale, avant d’être perfectionnée par des marques comme Big Green Egg ou Kamado Joe. Sa spécificité réside dans sa coque en céramique qui agit comme un super isolant thermique, permettant de cuire les aliments dans leur propre humidité grâce à un flux d’air réduit. Contrairement aux barbecues métalliques classiques, le Kamado préserve l’humidité des aliments tout en offrant une stabilité de température impressionnante, de 110°C pour le fumage à plus de 300°C pour la saisie.

Quels sont les inconvénients à prendre en compte avant d’acheter un Kamado ?

Si le barbecue Kamado séduit par ses performances, il présente quelques contraintes à ne pas négliger. Son premier frein est indéniablement son prix d’achat, souvent considérablement plus élevé que celui d’un barbecue traditionnel. Ce coût s’explique par la qualité de la céramique et la polyvalence de l’appareil, mais il représente un investissement de départ important. Un autre défi réside dans son poids important, rendant son déplacement difficile une fois installé. De plus, bien que la céramique résiste à la chaleur, elle reste fragile face aux chocs thermiques ou mécaniques. Enfin, on relève un temps d’apprentissage pour maîtriser le contrôle des évents et éviter les « flashback » (retours de flammes) à l’ouverture du couvercle. Ces inconvénients ne sont pas rédhibitoires pour les passionnés, mais ils nécessitent une réflexion quant à son emplacement définitif, son utilisation régulière et sa prise en main.

Quel est le meilleur barbecue Kamado en termes de rapport qualité-prix et performance ?

Le choix du « meilleur » barbecue Kamado dépend largement de vos besoins spécifiques, mais quelques marques se distinguent régulièrement dans les tests et avis des utilisateurs. Kamado Joe, Big Green Egg et Primo dominent traditionnellement le haut de gamme grâce à leur céramique de qualité, leurs systèmes d’évents précis et leurs garanties longue durée. Ces modèles offrent une polyvalence extrême, passant du fumage au four à pizza avec une stabilité de température remarquable. Pour un budget plus modéré, Char-Griller propose des solutions intéressantes avec des fonctionnalités similaires, bien que la céramique et les accessoires soient généralement un peu en retrait en termes de finition. En 2025, Kamado Joe semble particulièrement apprécié pour son système « Divide & Conquer » permettant des cuissons multi-niveaux, tandis que Monolith gagne du terrain grâce à son système « Smart Grid » et à sa résistance aux chocs thermiques. Le Pit Boss Kamado Ceramic K24 s’inscrit dans une position intermédiaire, offrant un bon équilibre entre performance et accessibilité.

Quel type de combustible est recommandé pour un barbecue Kamado ?

Le choix du combustible est crucial pour optimiser les performances d’un barbecue Kamado. Contrairement aux barbecues traditionnels, le Kamado fonctionne idéalement avec du charbon de bois de bois dur, comme le chêne, le hickory ou le marabu, plutôt que des briquettes classiques. Ce charbon de bois pur, sans additifs, brûle plus chaud et plus longtemps tout en dégageant une saveur naturelle qui sublime les aliments. Les morceaux de taille moyenne (4 à 10 cm) sont préférables pour un bon flux d’air. Pour les amateurs de fumage, des essences comme le pommier (saveur douce et fruitée) ou le hickory (saveur riche) peuvent être ajoutées en copeaux ou en chunks. Enfin, pour l’allumage, il est fortement déconseillé d’utiliser des produits chimiques : préférez les allume-feux naturels ou un démarreur électrique comme le Looftlighter, évitant ainsi d’altérer la céramique avec des odeurs désagréables.

Quels sont les avantages majeurs qui justifient l’achat d’un Kamado ?

Acheter un barbecue Kamado, c’est opter pour un appareil polyvalent qui remplace efficacement un grill, un fumoir et un four d’extérieur. Parmi ses atouts majeurs, sa rétention de chaleur exceptionnelle, due à la céramique épaisse, permet des cuissons longues et stables, idéales pour le fameux « low and slow ». La préservation de l’humidité des aliments, grâce à un flux d’air minimal, garantit des viandes juteuses et des volailles moelleuses, sans nécessiter un bac à eau dans la majorité des cas. La robustesse du matériau, parfois couplée à une garantie à vie, assure un investissement à long terme. Économique en combustible, un Kamado peut fonctionner plus de 10 heures avec une seule charge de charbon. Enfin, sa capacité à cuire à très haute température (jusqu’à 350°C) fait de lui un allié précieux pour les pizzas ou les saisies parfaites. Ces avantages, combinés à une esthétique reconnaissable, expliquent pourquoi le Kamado est souvent surnommé la « Rolls Royce » des barbecues.

Quels sont les principaux retours sur le Pit Boss Kamado Ceramic K24 ?

Le Pit Boss Kamado Ceramic K24 s’inscrit dans la catégorie des barbecues Kamado milieu de gamme, offrant un bon équilibre entre performances et abordabilité. Selon les avis des utilisateurs, ce modèle se distingue par sa facilité d’assemblage et son système de contrôle de température efficace, bien que moins précis que sur les modèles haut de gamme. La céramique, solide sans être exceptionnelle, assure une isolation correcte, permettant des cuissons longues de plusieurs heures. Les utilisateurs soulignent particulièrement la polyvalence de l’appareil, capable de passer du fumage au four à pizza sans difficulté majeure. En revanche, certains rapportent que les accessoires fournis (comme le déflecteur de chaleur) manquent de robustesse comparés aux versions premium des grandes marques. Le rapport qualité-prix est généralement considéré comme intéressant pour un premier Kamado ou pour qui recherche un appareil complet sans investir une somme conséquente. En 2025, il reste une alternative sérieuse pour les amateurs à budget raisonnable.

Quelle marque de Kamado est la plus recommandée en 2025 selon les spécialistes ?

En 2025, plusieurs marques de Kamado se distinguent selon les critères d’évaluation. Big Green Egg, pionnier du Kamado moderne, reste très populaire pour sa fiabilité éprouvée et sa communauté d’utilisateurs engagée, même si les modèles restent chers. Kamado Joe, avec sa gamme évoluée et le système « Divide & Conquer » pour des cuissons multi-niveaux, s’impose dans les tests pour sa polyvalence et sa conception robuste. Primo, avec sa forme rectangulaire qui maximise la surface de cuisson, est apprécié des adeptes de grandes tablées. Monolith, grâce à sa céramique résistante aux chocs thermiques et à son système de ventilation optimisé, gagne en popularité. Pour un segment plus abordable, Char-Griller propose des solutions intéressantes, comme le Kamado E series. Enfin, le Pit Boss Ceramic K24 reste une option solide pour les débutants. L’absence de leader indiscuté laisse place à des choix éclairés selon l’usage, les préférences esthétiques et le budget de chacun.

Est-il possible et recommandé d’utiliser du bois dans un barbecue Kamado ?

Oui, il est parfaitement possible d’utiliser du bois dans un barbecue Kamado, mais avec quelques précautions. Le Kamado fonctionne idéalement avec du charbon de bois de qualité en tant que source principale de chaleur, mais l’ajout de bois de fumage permet d’apporter des saveurs spécifiques aux aliments. Les utilisateurs expérimentés privilégient les chunks (morceaux de 5 à 10 cm) de chêne, hickory ou pommier pour les cuissons longues, tandis que les copeaux trempés sont plus adaptés aux fumages courts. Le bois doit toujours être de bonne qualité, sec et naturel, sans produits chimiques ou traitements. Il est essentiel de ne pas surcharger le foyer pour ne pas perturber la circulation de l’air. À noter que le Kamado n’est pas conçu comme un fumoir traditionnel à bois pur : le charbon reste la base indispensable pour une chaleur stable. Le bois vient simplement enrichir l’arôme des plats, sans remplacer la source de chaleur principale.

Où et comment disposer correctement le charbon dans un Kamado ?

La gestion du charbon dans un Kamado est essentielle pour optimiser la cuisson. Le charbon est généralement placé dans le panier à charbon (souvent appelé « kick-ash basket »), situé en bas de l’appareil. Ce panier, amovible sur certains modèles, améliore le flux d’air et facilite le nettoyage. Pour une cuisson directe à haute température (saisie ou grillades), on remplit généreusement le panier avec du charbon de bois de bonne qualité. Pour les cuissons indirectes (fumage, rôtissage), il est possible de réduire la quantité de charbon ou d’utiliser un déflecteur de chaleur. Lors de l’allumage, il est recommandé de placer un allume-feu naturel au centre du charbon, laisser les évents supérieur et inférieur ouverts pendant 10-15 minutes, puis de les réguler pour atteindre la température souhaitée. Une astuce des experts est de créer un « puits » dans le charbon pour optimiser la montée en température. À noter que le Kamado consomme peu de charbon comparé aux barbecues classiques, ce qui en fait un choix économique à long terme.

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